Guide d’achat et fiabilité — Audi A5 B8 (2007–2016)
Introduction
L’Audi A5 B8 (coupé, Sportback, cabriolet) reste une valeur sûre en occasion grâce à son style, sa finition et son comportement routier. Toutefois, certains moteurs et organes ont des défauts récurrents qu’il faut connaître avant d’acheter.
Ce guide rassemble l’ensemble des alertes, les contrôles précis à mener moteur par moteur, puis des recommandations d’achat claires selon l’usage.
Présentation rapide
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Période : 2007 → 2016 (restylage 2012/2013 = phase 2 / B8.5).
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Plate-forme : partagée avec l’A4 B8.
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Transmission : traction, Quattro, boîtes manuelle / S-Tronic / Tiptronic / Multitronic (certaines versions).
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Objectif : acheter sereinement en sachant quoi tester et quelles versions privilégier.
MOTEURS
Essence
1.8 TFSI (160–170 ch)
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Consommation d’huile excessive (segments), risque tendeur de chaîne, encrassement admission.
2.0 TFSI (180–225 ch)
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Même problématique de consommation sur premiers millésimes, encrassement des soupapes, bobines/injecteurs parfois défaillants.
3.2 FSI V6 (265 ch)
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Robuste globalement ; points à surveiller : fuites d’huile, thermostat/pompe à eau, bobines.
Diesel
2.0 TDI (143–190 ch selon versions)
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Problèmes classiques : EGR encrassée, FAP colmaté, turbo usé si usage urbain, injecteurs.
3.0 TDI V6 (204–245 ch)
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Moteur généralement durable ; surveiller chaîne à l’arrière, injecteurs, turbos séquentiels et vanne EGR. Après « Dieselgate », certaines mises à jour ont affecté cartographie et performances.
Défauts transverses fréquents
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Pompe à eau et thermostat fragiles.
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Silentblocs et trains roulants (jeu, claquements).
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Fuites d’huile sur joints anciens.
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Modules électroniques (MMI, capteurs) parfois capricieux.
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Multitronic (CVT) = à éviter si possible.
Comment vérifier que la voiture inspectée n’a pas ces défauts — contrôle moteur par moteur
Procédure générale avant l’essai : vérifier carnet/factures, démarrer à froid, écouter attentivement (1er démarrage puis 2–3 min), faire un essai routier d’au moins 20–30 km (ville + route/autoroute), puis vérifier les niveaux à chaud.
1.8 TFSI (160–170 ch)
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Tendeur de chaîne : à froid, écouter 1–3 secondes après démarrage. Un claquement métallique bref (répété) = alerte.
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Consommation d’huile : relever le niveau avant l’essai et après 30 min de route ; baisse marquée = problème.
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Fuites : inspection visuelle sous le moteur (suintements autour du carter et cache-culbuteurs).
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Bobines / bougies : à-coups à froid ou ralenti instable indiquent bobines usées.
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Recommandation : demander factures de kit chaîne / tendeur si le véhicule dépasse 100 000 km.
2.0 TFSI (180–225 ch)
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Consommation d’huile : même procédure que pour 1.8.
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Encrassement admission : si moteur « broute » après chauffe ou manque de reprise, suspecter la calamine.
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Pompe HP / injecteurs : odeur d’essence dans le compartiment ou ratés à l’accélération = contrôle injecteurs/pompe haute pression.
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Essai : monter en régime sans trous ; absence de fumée bleue à l’accélération.
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Recommandation : privilégier phase 2 (post-2012) ou véhicules dont nettoyage admission a été fait.
3.2 FSI V6 (265 ch)
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Fuites d’huile : vérifier autour des caches-culbuteurs, carter et joint de collecteur.
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Thermostat / pompe à eau : surveiller la montée en température et toute surchauffe.
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Bobines : essais prolongés pour détecter ratés lorsqu’à chaud.
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Recommandation : demander entretien pompe à eau et relevés de vidange réguliers.
2.0 TDI (toutes versions)
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Vanne EGR : ralenti instable et fumée à froid → EGR encrassée.
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FAP : vérifier si le véhicule a des trajets longs réguliers (regenerations FAP fréquentes = colmatage). Scanner défauts pour codes FAP.
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Turbo : suraccélération → écouter sifflement anormal ou perte de puissance (retard).
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Injecteurs : vibrations / fumée noire = suspecter injecteurs.
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Volant moteur bimasse (moteurs manuels) : test embrayage ; vibrations fortes = volant hs.
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Recommandation : exiger preuve de régénérations / nettoyage FAP si usage urbain.
3.0 TDI V6
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Chaîne de distribution arrière : bruit métallique à froid côté cloison pare-feu = contrôle.
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Injecteurs / turbos : absence de fumée noire/bleue, montée en régime propre.
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EGR / admission : ralenti stable = bon signe; fumée ou manque de reprise = alerte.
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Recommandation : demander mises à jour post-rappel « Dieselgate », factures injecteurs/turbo si remplacement.
Vérifications complémentaires communes (toutes motorisations)
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Vidanges : demander dates et kilométrages (moteur et boîte).
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Boîte S-Tronic : passages fluides ; à-coups = mécatronique à contrôler ; exiger vidange si > 60 000 km.
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Pompe à eau / thermostat : symptôme = montée en température anormale ; préférez véhicules où ces pièces ont été remplacées.
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Suspension & trains roulants : bruits sur dos d’âne = silentblocs/triangles à remplacer.
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MMI / électronique : tester GPS, Bluetooth, caméra et toutes commandes ; pannes fréquentes mais moins coûteuses si prises en charge tôt.
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Cabriolet : test étanchéité capote et fonctionnement complet (ouverture/fermeture).
Recommandations d’achat — selon usage
Usage urbain / quotidien (facilité, économie)
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Préconisation : 2.0 TFSI 180 ch (phase 2) — si essence.
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Préconisation diesel : éviter 2.0 TDI si trajets très courts (FAP/EGR) ; si diesel, préférer 2.0 TDI phase 2 177/190 ch avec entretien connu.
Usage mixte (ville + autoroute)
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Préconisation : 2.0 TDI 177/190 ch (phase 2) — sobriété, couple et fiabilité.
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Boîte : manuelle ou S-Tronic bien entretenue.
Longs trajets / grands rouleurs
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Préconisation : 3.0 TDI V6 (240/245 ch) Quattro — confort, couple, longévité.
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Vérifier : vidange boîte et chaîne au démarrage à froid.
Plaisir / usage secondaire
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Préconisation : 3.2 FSI V6 (265 ch) — son, linéarité, sans turbo.
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Attention : consommation et coût d’entretien supérieurs.
Meilleur rapport fiabilité / coût
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Globalement : 2.0 TDI 177 ch phase 2 — robustesse et économie.
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En essence : 2.0 TFSI 180 ch phase 2.
Checklist d’achat rapide (à imprimer pour l’essai)
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Carnet et factures présentes ? oui / non
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Démarrage à froid : bruit de chaîne ? (oui / non) — noter.
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Niveaux huile/ liquide avant et après essai (30 min).
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Essai 20–30 km : à-coups boîte ? fumée ? surchauffe ?
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Scanner OBD : défauts présents ? (liste)
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Test MMI / clim / caméra / capteurs.
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Vérification sous caisse : fuites visibles ? (huile / liquide refroidissement)
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Toit ouvrant / capote : test complet.
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État pneus (usure) et plaquettes.
Coûts indicatifs (réparations courantes)
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Vidange moteur : 100–200 €
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Vidange boîte S-Tronic : 250–500 €
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Remplacement pompe à eau + thermostat : 250–700 €
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Kit tendeur/chaîne (essence) : 800–2 000 €
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Nettoyage admission (enlèvement de calamine) : 300–1 200 €
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Remplacement injecteur diesel : 300–1 000 € pièce
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Révision turbo : 800–3 000 € selon gravité
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Verdict synthétique et conclusion
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Les A5 phase 2 (2012–2016) sont à privilégier : corrections moteur et améliorations de fiabilité.
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Les essences TFSI (1.8/2.0) antérieurs à 2012 demandent vigilance (chaîne, consommation d’huile, décalaminage).
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Les diesels sont durables si usage adapté (autoroute) et entretien rigoureux (EGR/FAP).
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Le 3.2 FSI est un excellent moteur plaisir, mais plus coûteux à l’usage.
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Toujours exiger un historique complet et faire un essai long à froid + scanner OBD.
